Meursault
,
le
,
est
un
jeune
et
modeste
employé
de
bureau
habitant
Alger
.
Le
récit
commence
le
jour
de
la
mort
de
sa
.
Au
petit
matin
,
il
reçoit
un
télégramme
de
l'asile
de
vieillards
de
Marengo
,
situé
à
quatre
-
vingt
kilomètres
,
lui
annonçant
son
décès
.
Elle
y
séjournait
depuis
trois
ans
.
Meursault
demande
et
obtient
un
congé
de
quarante
-
huit
heures
et
va
déjeuner
chez
,
un
restaurant
où
il
a
l'habitude
d'aller
.
Vers
deux
heures
de
l'après
-
midi
,
il
prend
l'autobus
.
Il
fait
chaud
,
Meursault
dort
pendant
presque
tout
le
voyage
.
L'asile
étant
à
deux
kilomètres
du
village
,
Meursault
termine
le
trajet
à
pied
.
Après
les
formalités
,
il
a
une
entrevue
avec
le
de
l'asile
.
Ce
dernier
lui
indique
que
sa
mère
n'était
pas
malheureuse
à
l'asile
.
Il
lui
annonce
également
que
l'enterrement
religieux
est
fixé
au
lendemain
matin
.
Puis
Meursault
se
rend
dans
une
salle
blanchie
à
la
chaux
où
se
trouve
entreposé
le
corps
de
sa
mère
mais
il
refuse
de
voir
le
corps
.
Il
a
une
conversation
avec
le
.
Cet
homme
bavard
lui
raconte
sa
vie
et
lui
propose
de
dîner
au
réfectoire
.
Meursault
,
décline
l'invitation
.
Le
concierge
lui
offre
alors
un
café
au
lait
que
Meursault
accepte
.
Puis
a
lieu
la
veillée
,
interminable
:
les
de
sa
mère
,
tous
semblables
,
y
assistent
.
Ils
s'installent
autour
du
cercueil
et
laissent
échapper
des
bruits
bizarres
de
leurs
bouches
édentées
.
Une
vieille
femme
pleure
sans
cesse
.
Meursault
a
la
désagréable
impression
que
ces
vieillards
sont
là
pour
le
.
Le
jour
se
lève
.
Meursault
admire
la
beauté
de
ce
nouveau
matin
.
Après
une
toilette
rapide
et
un
nouveau
café
au
lait
que
lui
a
préparé
le
,
le
narrateur
se
rend
chez
le
directeur
où
il
accomplit
de
nouvelles
formalités
administratives
.
Puis
le
cortège
funèbre
se
rend
vers
du
village
,
située
à
trois
quarts
d'heure
de
marche
.
Un
vieillard
suit
péniblement
le
cortège
,
il
s'agit
de
Thomas
,
un
compagnon
d'asile
de
la
mère
de
Meursault
.
Les
voisins
se
moquaient
d'eux
en
les
appelant
"
les
"
.
La
chaleur
est
insoutenable
.
L'enterrement
défile
comme
un
songe
dans
l'esprit
de
Meursault
:
l'église
,
le
cimetière
,
du
vieux
Pérez
,
l'attente
,
puis
la
joie
quand
l'autobus
le
ramène
enfin
à
Alger
.