Face
à
la
rareté
,
les
individus
et
sociétés
sont
contraints
de
faire
des
et
donc
de
réaliser
des
arbitrages
:
la
science
économique
est
l
?
analyse
des
choix
rendus
nécessaires
par
la
des
ressources
.
Tout
choix
impliquant
un
,
le
coût
de
ce
renoncement
est
pris
en
considération
par
l
?
analyse
économique
sous
le
terme
de
«
coût
d
?
opportunité
»
.
Plus
large
que
la
notion
de
coût
dans
son
acception
habituelle
,
qui
l
?
assimile
à
une
dépense
monétaire
ou
pour
le
moins
à
un
coût
financier
,
ce
concept
indique
que
,
dans
un
monde
de
rareté
où
il
est
impossible
de
tout
obtenir
à
la
fois
,
toute
décision
implique
un
,
un
manque
à
gagner
;
il
est
d
?
une
portée
très
générale
et
s
?
applique
à
tous
les
arbitrages
,
qu
?
il
s
?
agisse
des
choix
des
individus
,
des
entreprises
,
des
pouvoirs
publics
.
Pour
étudier
le
comportement
des
agents
face
à
ces
choix
,
et
afin
de
dégager
des
éléments
de
compréhension
et
d
?
interprétation
,
les
économistes
posent
des
hypothèses
et
proposent
des
représentations
partielles
de
la
réalité
,
autrement
dit
élaborent
des
«
modèles
»
.
La
démarche
peut
être
illustrée
par
les
choix
auxquels
sont
confrontés
les
individus
en
matière
de
consommation
ou
d
?
usage
de
leur
temps
.
En
matière
de
consommation
,
les
individus
sont
limités
dans
leurs
choix
par
les
(
pouvoir
d
?
achat
et
temps
)
,
dont
ils
disposent
:
même
la
personne
la
plus
riche
de
la
terre
doit
faire
des
choix
car
le
est
également
une
ressource
rare
.
On
peut
élaborer
un
modèle
explicatif
en
partant
de
la
contrainte
ou
de
la
contrainte
temporelle
,
en
posant
comme
hypothèses
:
?
que
l
?
individu
doit
choisir
entre
deux
biens
ou
entre
deux
usages
de
son
temps
;
?
qu
?
il
cherche
à
sa
satisfaction
,
c
?
est
-
à
-
dire
à
atteindre
le
degré
de
satisfaction
le
plus
élevé
possible
.
Cette
satisfaction
peut
parfaitement
dépendre
d
?
éléments
d
?
altruisme
,
des
orientations
éthiques
,
écologiques
ou
politiques
,
etc
.
Dans
les
deux
cas
,
celui
où
c
?
est
le
budget
disponible
qui
est
limité
et
celui
où
c
?
est
le
temps
disponible
qui
est
limité
,
le
raisonnement
est
le
même
.
Si
l
?
on
part
d
?
une
contrainte
budgétaire
,
connaissant
les
des
deux
biens
et
le
budget
maximal
que
l
?
individu
est
contraint
(
ou
a
choisi
)
d
?
y
consacrer
,
il
est
possible
de
déterminer
les
différentes
combinaisons
possibles
et
de
procéder
à
une
représentation
élémentaire
.
L
?
hypothèse
de
variation
des
prix
relatifs
a
pour
effet
,
toutes
choses
égales
par
ailleurs
,
de
modifier
le
domaine
des
choix
possibles
,
ceci
se
traduisant
graphiquement
par
un
changement
de
la
de
la
droite
de
budget
.
Toutes
choses
égales
par
ailleurs
,
le
domaine
des
choix
possibles
est
également
modifié
lorsqu
?
il
y
a
un
changement
dans
le
montant
du
budget
;
c
?
est
alors
la
droite
qui
se
déplace
sans
modification
de
la
pente
.
Reste
à
déterminer
la
combinaison
que
retiendra
finalement
le
consommateur
,
ce
que
va
permettre
l
?
introduction
de
la
notion
d
?
utilité
dans
le
modèle
.
L
?
utilité
désigne
la
qu
?
un
individu
retirede
la
d
?
un
bien
,
l
?
utilité
désignant
la
satisfaction
supplémentaire
apportée
par
la
consommation
d
?
une
unité
supplémentaire
de
ce
bien
.
En
règle
générale
,
onsuppose
que
l
?
utilité
marginale
est
avec
les
quantités
consommées
.
Les
exemples
du
comportement
du
consommateur
dans
un
restaurant
proposant
des
plats
à
volonté
ou
du
bénéficiaire
d
?
un
forfait
téléphonique
illimité
permettent
aisément
de
comprendre
cela
.
Mais
il
existe
des
contextes
(
addiction
,
développement
du
goût
pour
les
musiques
,
etc
.
)
dans
lesquels
l
?
utilité
marginale
peut
ne
pas
être
décroissante
,
et
peut
même
être
croissante
.
L'utilité
introduit
un
nouveau
déterminant
dans
la
prise
de
décision
:
celui
des
préférences
individuelles
.
Les
préférences
individuelles
découlent
de
la
des
goûts
et
permettent
de
comprendre
pourquoi
,
à
contrainte
budgétaire
identique
,
deux
individus
font
des
choix
différents
.
Les
individus
sont
en
effet
censés
avoir
des
préférences
personnelles
et
le
niveau
de
satisfaction
qu
?
ils
retirent
de
la
consommation
d
?
un
même
bien
:
?
diffère
de
l
?
un
à
l
?
autre
(
un
concert
en
plein
air
peut
apporter
une
immense
satisfaction
aux
uns
et
,
à
l
?
inverse
,
importuner
les
autres
)
;
?
diffère
également
en
fonction
du
dans
lequel
ils
se
trouvent
:
si
le
choix
entre
un
verre
d
?
eau
et
un
diamant
paraît
évident
,
il
ne
le
sera
pas
si
l
?
on
se
trouve
seul
au
milieu
du
désert
.
.