La
mobilité
est
la
contrainte
de
mobilité
intergénérationnelle
que
fait
peser
l
?
évolution
de
la
structure
sociale
sur
les
stratégies
individuelles
.
Entre
deux
générations
,
la
structure
des
,
les
hiérarchies
sociales
évoluent
(
progrès
technique
,
gains
de
productivité
,
évolution
de
la
demande
et
des
modes
de
vie
,
etc
.
)
.
De
ce
fait
,
certains
emplois
tendent
à
s
?
amenuiser
et
ne
peuvent
plus
recruter
,
tandis
que
d
?
autres
se
développent
et
accueillent
plus
facilement
des
jeunes
issus
d
?
autres
milieux
sociaux
.
On
peut
mesurer
cette
mobilité
structurelle
à
l
?
aide
des
des
tables
de
mobilité
(
cf
.
question
4
)
.
Les
catégories
agriculteurs
,
artisans
et
dans
une
moindre
mesure
régressent
;
en
effet
,
les
enfants
issus
de
ces
milieux
ont
une
moindre
probabilité
d
?
occuper
une
position
similaire
à
celle
de
leur
;
les
catégories
cadres
et
professions
intermédiaires
,
ainsi
qu
?
employés
connaissent
une
forte
:
elles
sont
amenées
à
recruter
dans
?
autres
milieux
sociaux
.
Cependant
,
la
mobilité
structurelle
semble
n
?
expliquer
qu
?
entre
20
et
25
points
de
la
mobilité
totale
.
Une
société
parfaitement
fluide
ne
ferait
apparaître
aucun
lien
statistique
entre
?
origine
sociale
et
la
position
occupée
;
la
structure
des
emplois
serait
complètement
indépendante
de
l
?
origine
sociale
.
Plus
largement
,
cela
signifie
que
l
?
égalité
des
est
complète
,
que
les
statuts
sociaux
sont
parfaitement
acquis
,
qu
?
il
n
?
y
a
pas
de
sociale
au
-
delà
de
ce
que
la
structure
des
emplois
rend
possible
.
Il
y
aurait
une
parfaite
«
»
,
au
sens
où
seuls
les
talents
,
le
travail
des
individus
seraient
responsables
de
leur
position
sociale
.
L
?
école
est
bien
une
méritocratie
dans
la
mesure
où
ce
sont
les
élèves
qui
font
preuve
des
meilleures
capacités
qui
réussissent
(
sachant
que
chaque
enfant
bénéficie
des
mêmes
moyens
)
.
L
?
école
trie
donc
selon
les
mérites
respectifs
des
élèves
.
Toutefois
,
l
?
ensemble
des
travaux
constate
une
scolaire
différentielle
selon
les
milieux
sociaux
:
les
enfants
des
catégories
favorisées
réussissent
en
moyenne
à
l
?
école
que
les
enfants
des
autres
couches
sociales
.
La
réussite
scolaire
suppose
des
aptitudes
sociales
,
culturelles
,
économiques
inégalement
distribuées
dans
la
société
et
qui
permettent
à
ceux
qui
en
sont
les
mieux
dotés
de
franchir
plus
aisément
les
étapes
de
la
scolaire
.
L
?
école
participe
-
t
-
elle
à
cette
reproduction
?
Non
,
dans
la
mesure
ou
ces
aptitudes
sont
déterminées
en
amont
.
Oui
,
si
l
?
on
considère
que
dans
son
organisation
et
son
fonctionnement
,
elle
tend
à
valoriser
ceux
qui
les
détiennent
.
Chaque
famille
transmet
à
ses
enfants
un
ensemble
d
?
aptitudes
et
de
moyens
économiques
,
sociaux
et
qu
?
ils
utilisent
comme
autant
de
ressources
mises
à
leur
disposition
pour
trouver
leurs
places
dans
l
?
espace
social
.
Il
peut
s
?
agir
du
réseau
social
des
,
de
la
culture
ambiante
du
milieu
familial
(
connaissances
,
diplômes
,
?
uvres
d
?
art
)
,
ou
du
patrimoine
économique
.
Dans
chacun
de
ces
cas
l
?
enfant
a
la
possibilité
de
conserver
,
de
faire
fructifier
ou
de
laisser
péricliter
ces
ressources
,
au
même
titre
qu
?
un
capital
économique
(
un
capital
est
une
ressource
qui
permet
à
un
agent
de
produire
et
d
?
accumuler
)
.
En
ce
sens
on
peut
parler
d
?
«
social
»
.