Un
député
demande
au
gouvernement
de
supprimer
l'enseignement
des
langues
et
cultures
d'origine
(
ELCO
)
dans
les
établissements
scolaires
du
primaire
et
dans
les
collèges
.
Ce
dispositif
plus
de
90
.
000
enfants
,
majoritairement
en
école
primaire
.
Quand
il
parle
,
le
député
est
indigné
.
Comment
l'école
républicaine
peut
se
charger
d'enseigner
des
"
langues
et
cultures
d'origine
"
à
des
enfants
étrangers
ou
les
parents
ont
immigré
en
France
?
Ne
devrait
-
elle
pas
uniquement
se
charger
de
enseigner
une
parfaite
maîtrise
du
français
?
Pour
ce
député
,
la
réponse
est
évidente
.
Le
mardi
après
-
midi
,
des
questions
au
gouvernement
,
il
demandera
la
suppression
de
l'enseignement
des
langues
et
culture
d'origine
(
ELCO
)
.
Dans
la
réserve
des
places
disponibles
,
d'autres
enfants
peuvent
participer
.
L'inscription
se
fait
sur
la
base
du
volontariat
,
l'enseignement
est
assuré
des
heures
de
cours
par
un
personnel
payé
et
formé
par
les
ambassades
.
La
création
de
l'ELCO
remonte
aux
années
1970
.
Leur
existence
est
régulièrement
remise
en
cause
dans
les
d'extrême
droite
,
qui
n'hésitent
pas
à
parler
d'islamisation
de
l'école
en
réduisant
les
cultures
d'origine
aux
pays
du
Maghreb
,
alors
que
L'Algérie
,
le
Maroc
et
la
Tunisie
font
partie
du
programme
que
l'Italie
,
le
Portugal
,
l'Espagne
ou
la
Croatie
.
En
novembre
2008
,
un
autre
député
avait
une
question
écrite
au
ministre
de
l'Education
pour
réclamer
un
de
ces
cours
.
"
Il
est
admis
que
l'enseignement
de
la
langue
et
aussi
de
la
culture
(
.
.
.
)
permet
(
aux
enfants
)
,
par
la
reconnaissance
de
l'identité
de
leur
famille
que
cela
implique
,
de
s'épanouir
"
,
répondait
alors
un
ministre
,
pleinement
favorable
à
ce
dispositif
.
Le
Haut
Conseil
à
l'intégration
a
toutefois
rédigé
un
rapport
-
révélé
par
le Journal
du
dimanche
-
qui
un
sévère
bilan
du
dispositif
.
"
Susceptibles
de
renforcer
les
références
communautaires
,
les
ELCO
peuvent
conduire
au
communautarisme
"
,
écrit
dans
ce
document
remis
en
2013
au
Premier
ministre
.