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Evolution des formes d'emploi

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Evolution des formes d'emploi

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halo sous sous Durée d Indéterminée particulières emploi temps partiel emploi CDI alternent inactivité baissé emploi temps brouiller déterminée créations salarisation plein durée formes

On a assisté ces dernières décennies à une évolution des formes d ? emploi qui ont contribué à les frontières entre l ? emploi , le chômage et l ? inactivité . Un vaste mouvement de a eu lieu , en France , au cours du XXe siècle . Ce processus s ? est accompagné , au cours des Trente Glorieuses , du développement d ? un salariat qu ? on nomme ? typique ? , ayant pour caractéristiques d ? être à , stable c ? est - à - dire avec un Contrat à ( CDI ) et assorti de garanties légales ou conventionnelles ( congés payés , congé maladie , durée légale du travail ? ) . Mais , à la fin des années 1970 , des
? emploi ( FPE ) se sont développées ; elles regroupent , selon certaines définitions , toutes les formes d ? emploi qui ne
correspondent pas à un emploi en contrat à durée indéterminée et à temps plein , avec notamment l ? intérim , les CDD et l ? apprentissage .
Ainsi , si les emplois en CDI représentent encore aujourd ? hui 85 % des emplois salariés , leur part a depuis le début des années 1980 au profit des formes particulières d ? emplois , surtout les emplois en contrat à ( ces dernières représentant 9 % des emplois salariés en 2022 ) . Si la norme d ? emploi reste le ( en termes de stock ) , elle devient marginale dans les d ? emploi ( en termes de flux ) puisque 82 % des emplois de salariés créés en 2022 ( hors intérim ) le
sont sous forme de CDD . Les actifs concernés alors situation d ? emploi , de chômage ou même d ? inactivité . En outre , la part des contrats à , c'est - à - dire des contrats dont la durée de travail est inférieure à la durée légale du travail ( 35 heures hebdomadaires en France ) , a augmenté . On assiste alors à une augmentation du - , situation des personnes en emploi à temps partiel qui souhaitent travailler plus d ? heures . Les personnes ayant involontairement travaillé moins que d ? habitude ( chômage partiel , chômage technique , ? ) font partie aussi du - : en 2022 , 1 274 000 d ? actifs étaient en situation de sous - emploi . Enfin , notons que certaines personnes classées parmi les inactifs sont très proches du marché du travail soit qu ? elles souhaitent travailler mais sans véritablement faire des recherches d ? emploi soit qu ? elles en cherchent sans être immédiatement disponibles : on parle alors de autour du chômage . Ces types de situations ont entraîné une multiplication des cas où il devient désormais difficile de distinguer emploi et chômage , activité et inactivité . Par exemple , un salarié en temps partiel subi ( c ? est - à - dire
non voulu mais accepté faute d ? avoir trouvé un contrat de travail à temps plein ) et qui recherche toujours un emploi à temps plein se situe entre chômage et ; tandis qu ? une mère de famille qui suspend ses recherches d ? emploi le temps des grandes vacances peut être classée entre chômage et . Statistiquement , ces deux personnes ne sont pas comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT mais elles peuvent vivre leur situation et donc se considérer comme chômeurs . On peut ajouter que ces situations concernent davantage les femmes que les hommes , les jeunes que les plus âgés , les moins diplômés que les plus diplômés .