La
littérature
managériale
et
les
médias
désignent
les
générations
par
une
lettre
:
,
Y
,
.
Qui
a
inventé
cette
forme
?
À
quoi
ces
intitulés
correspondent
-
ils
?
Une
est
-
elle
un
marqueur
de
"
l
?
esprit
du
temps
"
?
Commençons
par
nous
demander
qui
a
cette
forme
d
?
étiquetage
des
générations
.
Selon
certains
,
?
inventeur
serait
Douglas
Coupland
,
avec
son
livre
Génération
X
:
Tales
for
an
accelerated
culture
paru
en
.
Pour
d
?
autres
,
ce
seraient
Charles
Hamblett
et
Jane
Deverson
dans
Generation
X
,
publié
le
1er
janvier
1964
qui
auraient
inventé
le
terme
,
popularisé
plus
tard
par
Coupland
.
Cette
génération
X
de
personnes
nées
entre
et
serait
apparue
à
l
?
époque
très
différente
de
la
génération
,
celle
des
baby
-
boomers
.
Se
seraient
ensuite
succédé
la
génération
Y
(
les
personnes
nées
dans
les
années
1980
et
1990
)
puis
la
génération
Z
,
ces
deux
dernières
se
caractérisant
notamment
par
leur
aisance
avec
les
nouvelles
.
Chacune
de
ces
générations
est
généralement
affublée
par
les
spécialistes
en
marketing
de
très
nombreuses
caractéristiques
parmi
lesquelles
il
est
souvent
difficile
de
s
?
y
et
qui
ne
semblent
pas
vraiment
fondées
sur
des
études
.
Certes
,
l
?
idée
que
des
générations
se
distinguent
les
unes
des
autres
,
notamment
parce
qu
?
elles
sont
associées
à
des
ou
des
précis
,
est
parfois
bien
vérifiée
:
une
génération
est
définie
par
un
évènement
partagé
,
un
,
ou
comme
l
?
indiquait
le
Karl
Mannheim
par
"
l
?
esprit
du
temps
"
.
De
même
,
le
sociologue
Robert
Inglehart
a
-
t
-
il
soutenu
que
les
pays
les
plus
riches
se
caractérisent
par
des
valeurs
"
post
-
matérialistes
"
,
la
sécurité
n
?
étant
plus
une
priorité
et
la
qualité
de
vie
et
le
bien
-
être
subjectif
devenant
des
majeures
.
Les
jeunes
constitueraient
ainsi
l'avant
-
garde
de
ces
changements
de
valeurs
dus
aux
économiques
dans
les
pays
industrialisés
.
Mais
ces
différents
travaux
,
qui
ont
pu
être
discutés
ou
contestés
?
par
exemple
,
beaucoup
d
?
auteurs
,
ont
relevé
que
parmi
les
jeunes
générations
,
beaucoup
d
?
individus
étaient
affectés
par
la
et
dès
lors
très
attentifs
aux
économiques
,
voire
de
survie
,
en
contradiction
donc
avec
l
?
argumentation
d
?
Inglehart
?
ces
différents
travaux
donc
ont
donné
lieu
à
des
récits
dont
beaucoup
n
?
ont
pas
grand
sens
.
C
?
est
ainsi
que
dans
leur
article
de
2010
,
intitulé
"
Pour
en
finir
avec
la
génération
Y
.
Enquête
sur
une
managériale
"
,
les
sociologues
François
Pichault
et
Geoffrey
Pleyers
invitent
à
le
discours
dominant
sur
la
de
la
génération
Y
et
sur
celle
des
réponses
managériales
à
y
apporter
.
Au
terme
d
?
une
vaste
approfondie
auprès
de
jeunes
,
ils
concluent
ainsi
leurs
travaux
:
"
Nos
résultats
conduisent
à
ne
pas
céder
trop
vite
à
l
?
appel
des
sirènes
des
sociétés
de
conseil
spécialisées
qui
,
mettant
en
avant
les
supposées
de
la
génération
Y
,
enjoignent
les
à
se
préparer
à
la
difficile
gestion
de
cette
main
-
?
?
uvre
par
des
programmes
de
formation
ad
hoc
et
par
l
?
adoption
de
dispositifs
de
management
appropriés
"
.
C
?
est
une
semblable
que
nous
devons
s
?
agissant
de
la
génération
Z
.
Ces
membres
,
nés
autour
du
début
des
années
2000
,
seraient
encore
plus
agiles
en
matière
de
nouvelles
que
leurs
aînés
et
seraient
,
selon
différents
discours
médiatiques
moins
conformistes
que
ceux
-
ci
,
valoriseraient
leur
épanouissement
personnel
et
seraient
pêle
-
mêle
zappeurs
,
,
matérialistes
,
nomades
,
désengagés
.
C
?
est
ce
que
l
?
on
entend
plus
que
jamais
en
ce
moment
,
alors
que
les
difficultés
de
sont
au
centre
des
et
des
préoccupations
:
la
jeune
génération
n
?
accorderait
plus
d
?
importance
au
travail
,
ne
penserait
qu
?
au
loisir
,
aux
,
aux
,
aux
RTT
,
au
nombre
de
jours
.
Les
jeunes
seraient
devenus
rétifs
à
l
?
effort
,
parce
que
sans
doute
trop
élevés
dans
le
confort
comme
des
enfants
-
rois
.
Nous
verrons
dans
le
prochain
épisode
le
crédit
que
nous
pouvons
accorder
à
ces
opinion
s